mercredi 24 décembre 2014

[Lecture] Pour qui sonne le glas

Ernest Hemingway
Editions Folio
1940
500 pages


L'histoire raconte la mission d'un jeune professeur américain, Robert Jordan, engagé dans les Brigades internationales, envoyé en Castille par le général Golz pour faire sauter un pont.
Une offensive républicaine étant imminente, ce pont doit être détruit dès le déclenchement de l'attaque, mais ni avant ni après, pour couper la route aux troupes de renforts franquistes.
Pour y arriver, Robert Jordan rejoint un groupe de partisans derrière les lignes, cachés dans les montagnes.
Pendant 3 jours, Robert Jordan prépare son attaque, qui semble désespérée, et partage le quotidien de ces guérilleros.


Ma note : ★☆☆☆☆

Mon avis : Je n'ai qu'un mot à dire : enfin !
Comme le dit le résumé, nous passons trois jours avec Robert Jordan, Pilaf, Anselmo, Maria etc. et nous voyons bien ces 3 jours passer. Je n'aime pas du tout Robert et son caractère à la dure à cuire, ainsi que ces répétitions de "femme" de la part de Pablo. Ah, les personnages sont tellement horrible !
Et puis, quand je vois la plume de Hemingway, je me dis "pourquoi doit-on lire ça ?!" (ah oui, et je me dis aussi que plus tard, même avec mon écriture à couper au couteau, je pourrais être publié... voilà). Je trouve que l'écriture est vraiment lourde, avec des passages entier qui parlent de la même chose, ou des dialogues qui tournent en rond... Mais pas pendant qu'il se battent, hein ! Non, je veux dire que si un personnage décrète que la cafetière est rouge, ça fait :
- Non, elle est jaune ! 
- Regarde, Pilaf, elle est rouge.
                      [...]
D'ailleurs, j'ai tellement lu en diagonale les 200 dernière pages que j'avais l'impression de m'être réconcilié avec la géométrie. Voilà, une petite blague... Aha.

Il y a juste un truc qui m'a "touché" : lorsque Maria racontait son histoire (parce qu'elle s'est fait violé par des fascistes) elle nous a expliqué tout ce qu'elle a subi, et j'ai vraiment été touché, puisqu'elle racontait ça avec beaucoup d'émotions, mais aussi comme si elle nous racontait qu'elle était allé chercher du pain. Normalement, quoi. Comme si elle avait fait le deuil de cette histoire.

C'est, bien sûr, une lecture que je ne recommande pas, et surtout pour les périodes de fête... Super, le français. Tout compte fait, les lectures qu'ils nous donnait entre la sixième et la quatrième étaient super. Par exemple, je devais lire Vendredi ou la vie sauvage ou un autre bouquin dont j'ai oublié le nom que j'ai aussi beaucoup aimé.

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